Take the Power to Change the WorldTitre: Take the Power to Change the World (Prendre le pouvoir pour changer le Monde)

Date: Dimanche 5 Août, 17h Amsterdam, 16h Londres, 11h Côte Est, 8h P acifique.

Lieu: Skypecast, via Internet

Take the Power to Change the World ("Prendre le pouvoir pour changer le monde"), est la dernière publication de l'IIRF, publiée conjointement avec Resistance Books de Grande Bretagne.

Dans cette collection de différents essais (144p.) plusieurs des plus dynamiques intellectuels progressistes, discutent de comment changer le monde : avec notamment des contributions de John Holloway, Daniel Bensaid , et Michael Lowy .

Par Joost Kircz

 

Une remarque préliminaire

 

Le terme de socialisme scientifique a acquis une connotation négative à cause des usages qui en ont été fait par les staliniens pour décrire un système de règles mentales qui contrôle toutes les expériences, recherches et avancées humaines. Comme un résultat de ce matérialisme scientifique, la gauche révolutionnaire s'est détournée de ce problème et a développé une critique plus ou moins adéquate mais sanl'affronter avec une vraie réponse aux questions sous-jacentes de méthodologie. Ce manque de compréhension du vaste problème de comment nous devons faire face, analyser et dorénavant développer une pratique révolutionnaire reste un obstacle fondamental on dévellopement du théorie révolutionnaire contemporaine.

 

Télécharger l'essai en anglais (PDF / 12 pages / 1MB)

Mariela_Castro

Le lundi 24 octobre s’est tenu une table ronde de discussion à l’IIRF : 25 activistes LGBT locaux y étaient venus pour débattre avecMariela Castro Espin, directeur du centre national d’éducation sexuelle (Cenesex)), fille de la féministe révolutionnaire Vilma Espin Guillois et avec Camilo García, responsable des relations internationales du Cenesex et membre du Parti Communiste Cubain. Cette rencontre privée nous à permis une réflexion et un échange instructif sur les expériences ainsi qu’un espace de discussion sur les stratégies d’émancipation du mouvement LGBT dans nos deux pays.
Les organisations présentes étaient : Edudivers, Ojala, Rec Latina, SAP-Grenzeloos, Transvisie, Transgender Netwerk Nederland, Transmen et Antillean-Dutch Pink-Orange Alliance. L’activiste et universitaire Melisa Soto-La Fontaine présidait la réunion. Trois points de discussion étaient proposés au débat ainsi que des questions transversales : l’état des luttes contre l’homophobie à Cuba et aux Pays-Bas, les droits et les défis concernant les droits des transgender et l’activisme queer en opposition au thème de l’autodétermination sexuelle. Parmi les thèmes transversaux, la race et la classe étaient mis en avant par des activistes de couleur locaux.
Mariela Castro expliquait le rôle dirigeant du mouvement féministe institutionnel (la Fédération des Femmes Cubaines) dans le mouvement LGBT de Cuba. Elle expliquait, dans le cadre d’une analyse politique, l’importance de l’émancipation LGBT comme faisant parti du projet de construction du socialisme. Les activistes locaux ont échangé sur les luttes contre la discrimination, les défis légaux et la récupération par des forces d’extrême droite et populistes du thème LGBT. Ils ont également discuté des avantages et des désavantages d’un travail autonome des différents groupes. L’ancien directeur de l’IIRE, Peter Drucker a offert à notre invitée le livre Different Rainbows qu’il a édité qui rassemble pour la première fois des articles sur le mouvement gay et lesbien dans différents pays du tiers monde, le Brésil, le Mexique, le Kenya, l’Inde et la Chine.
La visite de Mariela Castro à l’IIRE faisait partie de sa tournée aux Pays-Bas où elle rencontrera également, avec son collègue Camilo García, des professionnels et des experts de l’Université Libre d’Amsterdam, de l’Université d’Amsterdam, de l’Institut d’Études Sociales Erasme de La Haie et du centre d’information sur la prostitution.
Le lundi 24 octobre s’est tenu une table ronde de discussion à l’IIRF : 25 activistes LGBT locaux y étaient venus pour débattre avec Mariela Castro Espin, directeur du centre national d’éducation sexuelle (Cenesex)), fille de la féministe révolutionnaire Vilma Espin Guillois et avec Camilo García, responsable des relations internationales du Cenesex et membre du Parti Communiste Cubain. Cette rencontre privée nous à permis une réflexion et un échange instructif sur les expériences ainsi qu’un espace de discussion sur les stratégies d’émancipation du mouvement LGBT dans nos deux pays.