In the first four months of 2015, 1,770 Africans and Asians drowned on their way to Europe. With the death toll in the Mediterranean rising by the thousands, the European Union has showed once again that it is ready to pay the price of lives lost at sea in order to maintain the myth of sovereignty over its borders.

REINFORM cordially invites you to a discussion over the human rights cost of the EU closing the gates to unwanted outsiders, and the fair distribution of refugees in the European Union.

Big part of the mainstream media engaged in a debate over the damage caused by the “huge” migration flows to Europe. They did not hesitate to weigh the struggle for survival of people fleeing persecution, war, and need, against the complaints of discomforted tourists in the Greek holiday islands.

We wish not only to raise an alternative voice, but also to question underlying assumptions and stereotypes: Why is the movement of people from the South to the North “illegal”? What are the implications of the Dublin system? What is the human rights cost of border policing? What forms of resistance are possible?

Speakers:
Mariana Gkliati, PhD researcher, Leiden University
Joke Kaviaar, migration activist, AAGU
Pim Fischer, lawyer

The discussion will be moderated by
Kleoniki Alexopoulou, PhD researcher, University of Wageningen
Time: 15.00
Free entrance
FB event


Notre ami et camarade belge François Vercammen est décédé ce mardi 16 juin

François était malade depuis des années et, depuis quelques mois, soigné dans une institution. Il s’est éteint paisiblement, en présence de sa compagne, Leen, entouré de l’affection de ses proches. La vie politique consciente de François a été entièrement consacrée à la lutte pour l’émancipation des exploité-e-s et des opprimé-e-s.

Né dans une famille de dockers anversois, François a été gagné très jeune au marxisme révolutionnaire et à la Quatrième Internationale. Par sa connaissance profonde de la classe ouvrière, sa grande culture historique et sa vision stratégique, il s’est rapidement imposé comme un dirigeant de premier plan, en Belgique d’abord, en Europe ensuite.

Au sein de la Quatrième Internationale, François a participé, avec Pierre Rousset, à la fondation à Amsterdam de l’Institut International de Recherche et de Formation, au sein duquel il a perfectionné sa connaissance de la révolution russe et de la pensée de Lénine, dont il était un grand admirateur.

Pendant ses dernières années actives, François a jeté toutes ses forces et son intelligence dans l’analyse du « proto-Etat despotique européen » et la construction de la Gauche AntiCapitaliste Européenne (GACE). Voyageant constamment d’un bout à l’autre du continent, il nouait des liens entre le PRC italien, Le SSP écossais, l’Alliance rouge-verte du Danemark, le Bloc de Gauche portugais, la LCR française, notamment.

En 2005, François prit une part importante à l’organisation d’un colloque en hommage à son père spirituel, Ernest Mandel, dix ans après la mort de celui-ci.

Celles et ceux qui l’ont connu gardent la mémoire d’un homme chaleureux, prévenant, entièrement dévoué à la cause de l’émancipation, méprisant souverainement les honneurs ainsi que celles et ceux qui les recherchent.

François était un polémiste redoutable, intransigeant, mais qui, dans les débats, ne quittait jamais le terrain des idées et des principes auxquels il avait consacré sa vie.

La lutte continue, et 'Swa' reste dans notre cœur

Voir aussi: François Vercammen, militant belge de la Quatrième Internationale

Les marxistes francophones en Belgique seront peut-être surpris : le dirigeant trotskiste Ernest Mandel (1923-1995) était un flamingant, et cela dans le sens originel et objectif du terme: quelqu’un qui, selon le Petit Robert, « prône en matière politique, culturelle et linguistique la limitation de l’influence de la minorité francophone ». Et, plus exactement, quelqu’un qui prend la défense des aspirations légitimes des Flamands, longtemps bafoués par la bourgeoisie et l’establishment politique belges.1

Un militant flamingant

Voilà un premier élément qui ressort du corpus d’articles du dirigeant de la Quatrième Internationale que j’ai rassemblé en 2014, en collaboration avec Gertjan Desmet, et dont la version française vient de paraître sous le titre Ernest Mandel, Nationalité et Lutte de Classe en Belgique 1958-1973 (Amsterdam 2015).2 Mais ce recueil n’est pas circonscrit au flamingantisme d’Ernest Mandel : il montre l’effort théorique et pratique que celui-ci développa pour intégrer la question nationale flamande et la lutte du mouvement wallon dans une stratégie anticapitaliste. Mandel a été, au sein de la gauche en Belgique, le seul à le faire, enrichissant ainsi le marxisme révolutionnaire car la question nationale a donné et donne toujours du fil à retordre au mouvement socialiste.

We are very happy to join the efforts of Unofficial Histories 2015 to open up history beyond the official and the mainstream.
As the conference takes place in Amsterdam this year, we have the opportunity to support this inspiring initiative and host the screening of Rebelse Stad / Rebellious City at our institute.
Come and spread the word!
Please join the FB event.