Il est devenu actif dans l’organisation de jeunesse du parti socialiste des travailleurs en Allemagne.
En 1933 il est allé en Palestine pour y travailler dans un kibboutz. Il y a organisé avec des Palestiniens, des grèves pour la journée de huit heures. En 1939 il est emprisonné par les forces britanniques de Palestine pendant plus de deux ans. Après sa libération, il a travaillé en tant que journaliste et il est revenu en Cologne en 1948 où il a rejoint la section allemande de la Quatrième Internationale.
Quand la section allemande a décidé de faire un tournant vers l’entrisme, il est devenu membre du parti social-démocrate SPD. A partir de 1953 il travaillait à l’ambassade allemande à Paris. En même temps, il s’engageait dans le travail clandestin de soutien à la guerre de libération nationale du peuple algérien. Il retourne à Cologne en 1962 et il devient le rédacteur en chef du mensuel du syndicat des métallos « Métall » jusqu’à sa retraite en 1978. Durant toute cette période, il travaillait également pour la section allemande et publiait dans notre presse sous un pseudonyme.
A partir de 1990, il est devenu membre du PDS ( le successeur du parti communiste de l’Allemagne de l’Est) et membre de sa direction nationale jusqu’en 1995.
Jakob a écrit des centaines d’articles ainsi que quelques livres. Il publiait dans la presse de la Quatrième Internationale jusqu’à l’âge de 90 ans.
Avec Jakob Moneta, nous perdons un militant qui a lutté pendant sa vie entière contre l’oppression et pour l’émancipation de l’humanité.
Nous ne l’oublierons pas.
